Lysobeth E. Connely
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Date d'inscription : 15/09/2009
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 Sujet: here come the sun, alison. Dim 20 Sep - 17:00 |
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  « On se retrouvait sous l’Oiseau Lunaire on grimpait sur le Minotaure, rien ne nous était interdit ; aujourd’hui tout change. »a.
Les souvenirs qu’on s’invente sont parfois les plus beaux ; mais ceux vécus demeuraient ceux auxquels ont accordés énormément d‘importance. Certains sont plus en profondeur mais restent les plus douloureux. Rien n’était plus pareil ainsi le passé était loin derrière l’individu ou peut être pas. Si petit peut paraitre l’être et si grand peut en être sa pensée. Munit d’une constance et d’une légèreté sans borne, sans limite ni barrière, la pensée prône son idée primaire comme les couleurs d’un ciel sans nuage danse dans le monde d’en haut. Elle est le maitre de notre conscience, source de nos envies et de nos convictions. Et pourtant l’humain continue de désespérer dans sa soif d’impatience à découvrir, à mettre un visage sur l’inconnu, un mot sur un silence, un son sur une mélodie et un néant sur un trou béant. Rien n’est plus compliqué que l’existence d’un mystère, surtout si le lien que vous entretenez avec ce secret est familier et réciproque ; ce qui n’était pas le cas de Lysobeth et de sa cousine. Ces deux là étaient très liés et l’un connaissait l’autre comme ils se complétaient. Et l’un dans l’autre ces propos étaient des plus véridiques possibles.
Dehors le soleil tapait une chaleur pas croyable un peu plus que les autres jours, ce qui pour autant n’avait pas empêchée la jeune Connely de sortir prendre l’air. Ses frères avaient vaqués tous deux à leurs occupations tandis que la cadette elle s’évertuait bel et bien a ne rien faire de son temps. Les vacances étaient pour elle un phénomène d’ennuis grandissant surtout depuis qu’elle avait atteint l’âge de la majorité. La réalité du monde la rattrapait à tout moment et ses maladresses ne lui donnaient guère tord sans un sens comme dans l’autre. Cet après midi là pour une fois, elle avait toute une journée de libre et un appartement pour elle en solitaire, mais rester dans l’enceinte du logement lui donnait des envies malheureuses et douloureuses. Bien qu’elle aimait la solitude de l’ermite, Lizzie aimait profiter du soleil chaud de l’été mais aussi de ses biens faits, qui sait avec un peu de chance elle troquerait sa peau blanche de porcelaine contre une magnifique peau brune ? Oui bon il ne fallait pas vraiment tomber dans la rêverie, mais l’espoir faisait vivre tout de même. Ne jamais dire jamais était complexe à utiliser lorsque vous demeuriez un être humain obstinée comme personne, cependant aujourd’hui elle décida de laisser sa fatalité de coté pour apprécier pleinement le temps généreux de l’île. La brune descendit de sa voiture qu’elle laissa un peu plus loin sur le parking, et se dirigea vers la plage - où le monde se faisait de plus en plus grandissant à mesure qu’elle avançait -. Lunettes de soleil sur le nez, Lizzie se stoppa un instant pour tenter d’apercevoir sa cousine. Difficile de s’y retrouver lorsqu’une trentaine de filles abordaient le même style de maillot de bain. Haussant les épaules, l’universitaire en littérature reconnu enfin la personne concernée. Cette dernière était pourvue d’une chevelure brune magnifique et son visage était celui que Lizzie affectionnait le plus depuis son enfance. Une enfance que les deux jeunes femmes avaient partagées a deux jusqu’au déménagement de la famille Connely.
Pressant le pas vers le membre de sa famille, la mystérieuse esquissa un sourire aux commissures de ses lèvres et serra Alison dans ses bras puis la relâcha. Heureuse d’avoir de la revoir parmi la famille, Lysobeth était restée un peu sceptique lorsque le plus vieux de ses frères lui affirma avec certitude l’arrivée de la jeune Smith a Bora Bora, maintenant elle n’avait plus à en douter.
« Je suis contente que tu ais pu venir, comment tu vas ? ». |
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